L’Évêque de Die au Concile de Nicée (325)

Icône de l'Empereur Constantin et des Pères du Concile, portant le texte de la profession de Foi.
Icône de l’Empereur Constantin et des Pères du Concile, portant le texte de la profession de Foi.

Tu es glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu, Toi qui as établi sur terre nos Pères, comme des luminaires, et qui, par eux, nous a tous conduits à la vraie foi. Ô Plein de miséricorde, gloire à Toi ! (Tropaire du 7° dimanche de Pâques)

 

 

 

Le premier Concile œcuménique est celui qui a eu lieu à Nicée en 325. Nicée se trouve dans la Turquie actuelle. Ce concile dont la première séance a eu lieu le 20 mai a été présidé par l’évêque Ossius de Cordoue. L’empereur Constantin était également présent à l’ouverture du concile.
Les Églises de langue grecque étaient représentées par plus de 300 évêques.

Les Églises de langue latine étaient représentées par seulement quatre délégations : celle de Die (l’Évêque Nicaise), celle de Rome, celle de Carthage et celle de Cordoue (dont l’évêque était le conseiller de l’empereur Constantin).

On voit que ces quatre sièges n’ont pas été choisis au hasard, ils représentent les quatre grandes régions de l’Occident : l’Italie, l’Afrique, l’Espagne (Ibérie) et la Gaule.

Parmi les décisions du Concile

  1.  Condamnation de l’enseignement d’Arius qui ne reconnait pas la divinité du Christ.
  2. Élaboration du Credo dans une version qui sera complétée au deuxième concile œcuménique en 381.
  3. Adoption et définition du terme grec (consubstantiel) qui signifie que le Christ est de même nature que le Père.
  4. Questions relatives aux baptêmes et des textes liturgiques.
  5. Fixation de la date de Pâque au dimanche qui suit la pleine Lune de printemps.
  6. Il rétablit l’uniformité de l’usage de prier debout, et non à genoux, les dimanches et les cinquante jours du temps de Pâques.